La saga du Je
L’incertain-cohérent ou La saga du Je
Mais comment donc se fit mon apparition?
L’incertain-cohérent est un texte pour l’oralité, un conte des origines.
Une aventure?
Et soudain me voilà …
Ah! Mais déjà comme en absence , déjà me cherchant.
Alors suivre la quête, échouer, recommençer, chuter.
Dans la chute, à nouveau je nais d’un conte des origines, désormais je cherche mon histoire.
Quelle Aventure!
Ainsi je joue à déjouer les vieilles histoires qui me fondèrent.
Venant de métamorphoses, venant de morphogenèses, venant de morphée, je pose une hypothèse, une hypothèse de danseur, le début d’une autre histoire.
En faire mon histoire.
Je m’y fonde à nouveau, mais à peine ouvrant les yeux, déjà j’oublie d’où je viens.
C’est étrange !
Alors je me recommence.
Je rencontre la mathématicienne, l’éthologue, la funanbule de logos, le tisserand d’existence
et bien d’autres personnages qui disent mon histoire, une phylogenèse.
Quelle belle histoire!
Mais c’est une phylogenèse en langue maternelle qui toujours me ramène aux vieilles histoires.
Je reviens au début du livre, pour l’écrire à nouveau y espérant une nouvelle langue maternelle.
Quelle chute!
La saga « l’incertain-cohérent » imagine des outils théoriques permettant d’explorer la conscience et cela passe nécessairement par le long chemin de la propre recomposition d’une conscience qui se pose la question de la conscience.
Ainsi avalant le monde, comme y invite Karl Poper, se définie une épistémologie, un regard sur la variation de forme plutôt que sur la substance.
Ainsi se précise la méthode scientifique répondant au souhait de René Thom d’une science qui fasse sens (y intégrant l’expérience vécue).
Ainsi la mathématicienne apparait avant les mathématiques. Elle fonde une mathématique qui rendra compte de la conscience (de son apparition) avant de rendre compte du monde.
Ainsi se construit une biologie basée sur les morphogenèses plutôt que sur la cybernétique, sur le devenir des formes plutôt que sur les chimies et les traitements de l’information.