Mathématicienne :
Avalant le monde des bipèdes
y chutant vers le recommencement
de morphallucinants et de leurs champs d'apparitions
me vient un rêve nouveau.
Comme hallucinée ou d'outre nuit
tel un morphe de René Thom
offert par Morphée prenant forme
un morphe nouveau apparaît.
Je rêve un morphe créateur de la réalité
un halo de cohérence déployé comme un infini
une topologie de liens au principe d'autopoïèse
un morphe sans causalité avec son origine
un monde infini seulement advenu.
De la figure référentielle du morphallucinant
viennent des liens figurés doublant tout autre verbe.
Au morphe nouveau la figure référentielle tout entière est doublée.
Comme une figure référentielle
mais se détachant du précurseur de cohérence
la figure détachée sous-tend et déploie un « champ du récit »
la figure détachée est « figure de récit »
La figure du récit est source du champ du récit
de la figure du récit émane la réalité.
le champ du récit est la texture de monde réel
il est la réalité dans son entier
y compris le précurseur d'Incertain-Cohérent.
Le halo de cohérence du morphe nouveau est réalité.
Le morphe nouveau n'est jamais seul.
La figure du récit est partagée.
La figure du récit est commune à plusieurs morphes.
Plusieurs morphes ne font qu'une seule réalité.
Le réel est un monde.
Le monde est universel.
Le monde est une humanité.
Je rêve de morphes se rassemblant en une humanité.
Je rêve de morphes faisant un monde infini.
Je rêve de morphes ayant engloutis les limbes
un univers pour une humanité.
je rêve d'un « morphumanya ».
Comme le champ d'apparition du morphallucinant est toujours entier
de même le champ du récit du morphumanya est toujours entier.
Tout est réalité.
Cela vient d'incertain et trouve une cohérence
Un morphe apparu à l'instant illuminé
une figure de récit faisant un monde .
