Morphogénicien :
Et depuis le début animal
la morphogenèse toujours est recommencement
une auto morphogenèse sans programme
un déroulement, toujours le même
se rejouant à l'identique
et pourtant complètement nouveau.
Toujours se suit le même fil d'histoire
dont toute déviation sera fatale.
De tétrapodes mammalien viennent des viviales gamètes
pour une reproduction sexuée.
Deux viviales gamètes dans un acte de procréation
s'unissent pour faire un début
un embryon dans un utérus protecteur.
Venant d'une viviale germinale
au commencement est l'animer.
Du bourgeonnement de l'animer
naissent des actualescences ondulantes
De foisonnement de viviales et de mort de viviales
reste les actes d'une gluance organisée se faisant des liens.
Le fœtus de l'écureuil se forme par des actes écureuil.
Le fœtus de l'écureuil se développe dans l'utérus maternel
Le fœtus évolue longuement dans ce contact maternel.
Après la naissance d'un jeune immature
se poursuit la morphogenèse.
Avec l'allaitement et le soin protecteur
les actes continuent de se former
des jeux font des apprentissages.
A la morphogenèse mammifère
les morphes sous-jacents se différencient.
Les différenciations de viviales neurones et leur prolifération
les font plus nombreuses, plus complexes, plus malléables.
Les morphèmes de recrutement permettent les apprentissages.
Les mammifères ont inventé la gestation et l'enfance.
Les actes de mammifères commencent de se construire lors de la gestation
Les actes de mammifères continuent de se construire après la naissance
Les actes de mammifères sont adaptables, malléable, transformable tout au long de la vie.
Et à la fin :
se défont les cohérences de lien et d'attachement
se quitte le soi, revient l'indistinction et toujours viendra la dissociation et la disparition.