Voltigeur :
La réalité est là, devant moi
entièrement vu jusqu'en ses principes.
Comment le mammifère est-il capable de lien social et d'apprentissage ?
Venue d'une théorie systémique
d'embryologie, de physiologie, de zoologie
tu expliques les liens d'une famille écureuil.
Venue d'une théorie systémique
tu dis que les actes de soins sont propriété émergente
puis de haute certitude
de ces savoirs tu fabriques un artefact
image et ressemblance des principes énoncés.
Mais ni a l'artefact
ne viennent les jeux et les apprentissage d'un mammifère
ni par l'explication que tu me donnes
ne me viennent les liens affectueux.
Émergence n'est qu'un mot pour la consolation
comme aux vieilles histoires se disait
dieu, énergie, vibration ou mystère.
Le savoir cybernéticien ne me parle pas
ne dit rien d'un geste que je pourrais faire
ne dit rien qui ne te donne des liens aux autres
ne dit rien qui ne me permette de guider l'apprentissage d'un geste
ne dit rien qui ne me ramène au mammifère que je fus
ne dit rien qui n'apaise le désir du revenir d'absence
ne soulage rien des questionnements ni de la solitude.
L'explication ne fait pas résolution.
Je sais et rien n'y fait.
Plutôt silence que les mensonges du savoir
je me refuse au labyrinthe des égarés.
J'avance.
Danseur exalté
Je viens partager ta danse affectueuse
oui d'évidence en toi, tu sens les liens se faire et se défaire
le connu et l'inconnu, là exalté, dedans toi.
Tu sens des envols et des jeux mais c'est illusion.
Parce que tu te fais sujet déjà là avant la réalité
à ta danse jamais ne vient de revenir d'absence.
Ta danse, je ne peux pas la faire mienne
je ne vois que désordre de gestes.
Je me refuse à l'insensé.
J'avance.
Poète exalté
je viens partager ton poème.
A tes mots de poète exaltant les jeux
je me mets en jeu et j'incarne
mais au figé des croyances et des crédulités
confusion du poème et de la rumeur
je ne trouve aucun sens à tes mots
rien de moi-même ne vient à ces mots.
je ne deviens pas joueur si je ne l'étais pas déjà.
Je me refuse aux mots déjà dit.
J'avance.
Voltigeur sans origine, j'avance.
Du savoir et des exaltations
ayant escaladé tous les mots disant les sentiments
mes yeux perdus à l'horizon trop vaste
d'une volte insouciante
je me jette au abîmes.
A la confiance du monde renversé
suspendant tout ce qui déjà fut
je ne sais plus.
Mathématicienne :
Avalant le monde des mammifères
y chutant vers le recommencement
des actualescences en harmonie du morpharmonieux
me vient un rêve nouveau.
Comme hallucinée ou d'outre nuit
tel un morphe de René Thom
offert par Morphée prenant forme
un morphe nouveau apparaît.
Je rêve un morphe s'ouvrant à l'affection.
deux halos de cohérence s'harmonisant
deux morphes s'interpénétrant
une topologie de liens au principe d'autopoïèse
un morphe sans causalité avec son origine
un ombilic des limbes seulement advenu.
Le morphe nouveau n'est jamais seul.
Il y a deux précurseurs de cohérence
leurs halos de cohérence s’interpénètrent
les actualescences des deux morphes sont liées.
Les halos de cohérences se chevauchent et s'harmonisent.
Les actualescences réciproques de deux morphes se coordonnent.
Des co-actualescences font des actés communs et réciproques.
Une co-naissance de deux actualescences fait deux morphes se connaissant.
L'un est connu de l'autre, leur lien est affectueux
des liens de morphaffectueux dans un champ d'affection.
Des harmonies minorées construites en commun
se rejouant en réminiscence à chaque actualescence
font des harmonies complexes reliées
font des brins de trajet devenu brins de lien.
Des brins de liens enchaînés en commun font des liens.
Les trajets d'un territoire devenus lien
font un tissé de liens affectueux
font un champ d'affection
font des territoires devenus le connu
font des précurseurs de cohérence appartenant au connu.
Les limbes sont l'inconnu.
Je rêve de morpharmonieux reliés par des actés réciproques.
Je rêve de morphaffectueux.
Cela vient d'incertain et trouve une cohérence
un morphaffectueux apparu à l'instant illuminé.
À la succession des actualescences
des écho-min-actés en myriades
rejouent des harmonies en commun.

Mathématicienne :
Avalant le monde des primates
y chutant vers le recommencement
de morpharmonieux et affectueux
me vient un rêve nouveau.
Comme hallucinée ou d'outre nuit
tel un morphe de René Thom
offert par Morphée prenant forme
un morphe nouveau apparaît.
Je rêve un morphe hallucinant des apparitions
un halo de cohérence déployé comme un champ d'apparition
une topologie de liens au principe d'autopoïèse
un morphe sans causalité avec son origine
un ombilic des limbes seulement advenu.
Je rêve d'un morphe nouveau qui supervise la situation
un morphe et le double de lui même supervisant
un quasi-morphe de supervision
une « figure référentielle ».
Un quasi-morphe est une coalition de morphèmes
les actualescences de la coalition de morphèmes
apparaissent comme quasiment autonome
et seulement accompagnant
les actualescences du morphe dans son ensemble.
Le quasi-morphe de supervision ou figure référentielle
est une coalition de morphèmes
double en miroirs de morphèmes de réminiscence
le quasi-morphe de supervision ou figure référentielle
est une coalition de « morphème-miroirs ».
Chaque trajet, chaque lien affectueux
actualescences organisées de morphèmes de réminiscence
est doublé par un « lien figuré »
actualescences organisées de « morphème-miroirs ».
Les morphème-miroirs offrent une référence
à chaque trajet, à chaque lien.
Ce qui était territoire pour un morpharmonieux ou un morphaffectueux
devient un « champ d'apparition » à la figure référentielle.
Un champ d'apparition est halluciné
La figure référentielle, configuration partielle du morphe
offre une origine au champ d'apparition.
Le champ d'apparition est halluciné par un « morphallucinant ».
Les trajets et les liens font le territoire du morphallucinant dans son ensemble.
Les liens figurés le transforme en champ d'apparition de la figure référentielle.
Chaque lien est une succession organisée
d'harmonie-d'écho-min-actés du morphaffectueux
comme des verbes adressés au morphe partenaire.
Chaque lien figuré est une succession organisée
d'harmonie-d'écho-min-actés de la figure référentielle
comme des verbes adressés à un pseudo-morphe
comme créant le pseudo-morphe en lui adressant des verbes.
Une configuration de verbes crée un pseudo-morphe.
Les liens figurés créent des pseudo-morphes.
Les liens figurés l'inventent comme morphe
une création de cohérence qui complète le manquant
le faisant pseudo-morphe
une apparence morphique
invention du morphallucinant
dans un champ d'apparition.
La configuration de verbes
définie l'utilité du pseudo-morphe.
Le pseudo-morphe est « praxie d'utilité ».
Le champ d'apparition se peuple de praxies d'utilité.
Chaque configuration de praxies est univoque.
Chaque configuration de praxies identifie le pseudo-morphe.
Les pseudo-morphes sont praxies d'une utilité
une création au champ des apparitions.
Chaque praxie d'utilité est unique
une reconnaissance individuelle
comme au morphaffectueux
un co-naître entre figure et pseudo-morphe identifie les praxies.
Les pseudo-morphes sont praxies identifiées.
Un pseudo-morphe est toujours un connu.
Je rêve d'un morphe hallucinant
un champs pour des apparitions.
Je rêve d'un morphallucinant.
Le halo de cohérence est un champ d'apparitions
peuplé de praxis d'utilités.
Cela vient d'incertain et trouve une cohérence
un morphe apparu à l'instant illuminé
déjà inventant des pseudo-morphes à foison
faisant du champ d'apparition pour des praxies d'utilités
un champ praticable.
