Déjà apparue, mais pas encore nommée de paroles imprononcées je m'égare en labyrinthe.
De lèvres pressentant le mot néanmoins égarée et défaite je cherche une main. Est-ce toi ? Est-ce moi ?
Oui c'est disloquée, inquiète, meurtrie que je vais encore emprise de ce qui fut comme la larve à sa métamorphose.
Revenir d'absence, t'extirper d'oubli vaincre le basculement ivre des yeux cette langueur de souffle. Est-ce toi ? Est-ce moi ?
Même folle et jetée par ailleurs même fou perdu au labyrinthe assaillie de questions pressenties inutiles égarée, défaite comme en mal-formation d'une forme inapte au geste qui doit se faire d'une morphologie ineffective comme en désordre, ignorante du geste de se ressaisir accaparé à ce qui déjà se fait, ignorant l'autrement faire cherchant sans rien y voir, comme Gilgamesh aux abîmes de dissolution ou simplement comme un jour d'insouciance, encore à l'ignorance toujours en ce labyrinthe je vais.
Parce qu'en définitive personne d'autre que moi-même n'a suivi le chemin d'absence.
Ouvrir les yeux fut-il le premier instant d'un égarement ? Dans quel labyrinthe me suis-je avancée? Quel chemin d'absence ai-je parcouru ? Dans quel oubli ai-je disparu ?
Écho-clair-émues :
Ma bouche articule des mots sans souffle désormais, depuis toujours, je veux savoir.