Mathématicienne :
L'apparition est première
je n'existe pas avant que le monde ne m'apparaisse
le monde n'existe pas avant que je n'apparaisse.
Renonçant aux réalités déjà faites
chutant vers le recommencement
le premier rêve mathématicien
est l'apparition d'unique.
Renonçant aux réalités déjà faites
chutant vers le recommencement
Le premier rêve mathématicien
n'est pas le début du monde.
Renonçant aux réalités déjà faites
chutant vers le recommencement
le premier rêve mathématicien
est l'apparition d'unique
créant la réalité.
Unique, ainsi se nomme l'apparition
car le vécu est toujours celui d'un seul.
 
L'unique
au tout début
est silence
une page blanche en luminescence
un rien.
Avant lui, avant moi
il y a
l'incertain
l’absolument inconnu
car personne pour connaître.
Avant toute chose
il y a « l'antérieur incertain »
avant que, unique et apparue
je ne prenne la posture mathématicienne
l'instant illuminé n'existe pas
il n'y a personne pour en avoir la vision.
Avant l'instant illuminé il y a l'antérieur incertain
il n'y a personne pour le voir.
De l'antérieur incertain je ne peux rien en savoir
il est l'outre nuit, celle que je ne vis pas, où rien n'est vécu.
Puis de ce rien
depuis l'antérieur incertain
comme d'outre nuit
d'un rêve, instant illuminé
d'une fulgurance je suis
une scintillence m'apparaît.
Une morphique mathématique commence.
Morphée prenant forme
à l'instant illuminé
d'une fulgurance je suis
une scintillence apparaît.
Ce qui apparaît venant de Morphée
est un « morphe ».
Sa survenue
est apparition
est sans cause, sans raison, sans origine
seulement advenue.
Un morphe apparaissant
est une cohérence se faisant et se défaisant.
Tout morphe est une cohérence en renouvellement
une permanente alternance d'incertitude et de cohérence.
Tout morphe est un « Incertain-Cohérent ».
Un morphe n'a ni intérieur, ni extérieur.
Un morphe est toujours au milieu de nulle part
il est « ombilic des limbes »
apparition dans l'antérieur incertain.
 
Le morphe apparaît comme non engendrée
ni résultante, ni émergence.
Qu'il y ai un grain ou une substance déjà là
la chose en soi de la phénoménologie
est sans importance
(la chose en soi de la phénoménologie
est sans regard qui ne la voit
ainsi elle n'a pas d'existence).
Qu'avant la cohérence il y ai
des élémentaires déliés et sous-jacents
les substances d'Aristote
les points d'un espace Euclidien
les particules de la physique quantique
les atomes du chimiste
qu'avant la cohérence il y ai
des élémentaires déliés et sous-jacents
est sans importance au morphe advenu.
Le morphe en son apparition
venant d'antérieur incertain
efface tout élémentaire.
Il est d'emblée et complexe.
Le morphe est premier.
 
Mathématicienne des scintillences
Morphée prenant forme
par morphogenèse et à mon rêve
tout morphe est un « apparu »
dans un « champ des possibles ».
Un morphe qui apparaît dans un champ des possibles
est une scintillence.
Toute apparition dans un champ des possibles
est scintillence.
Ce qui scintille est un Incertain-Cohérent.
Ce qui scintille est une cohérence en renouvellement.
Chaque renouvellement est un instant à « la trame des instants ».
La scintillence est ce que je vois dans le champ des possibles.
L'élémentaire délié d'une scintillence pourra être accessible plus tard
(après l'apparition et non pas avant).
L'élémentaire délié d'une scintillence sera exploré par « objectivation morphique ».
A l'objectivation morphique
l'élémentaire délié n'est pas cause de la cohérence
ainsi s'observera la cohérence intégrant et parfois transformant
les élémentaires déliés et sous-jacents.
 
Mathématicienne des fulgurances
Morphée prenant forme
par morphogenèse et à mon rêve
tout morphe est un « sentiment »
dans « l’enchevêtré des métamorphoses ».
Un morphe qui apparaît à l’enchevêtré des métamorphoses
est une fulgurance.
Toute apparition à l’enchevêtré des métamorphoses
est fulgurance.
Ce qui fulgure est un Incertain-Cohérent.
Ce qui fulgure est une cohérence en renouvellement.
Chaque renouvellement est un instant à « la trame des instants ».
La fulgurance est ce que je sens à l’enchevêtré des métamorphoses.
L'élémentaire délié d'une fulgurance pourra être accessible plus tard
(après l'apparition et non pas avant).
L'élémentaire délié d'une fulgurance sera exploré par “subjectivation morphique”.
A la subjectivation morphique
l'élémentaire délié n'est pas cause de la cohérence
ainsi se sentira la cohérence, première et toujours précédant
les élémentaires déliés et sous-jacents.
 
Au renouvellement incessant de la cohérence
se révélera un précurseur d'Incertain-Cohérent
se révélera un halo de cohérence.
Les élémentaires déliés et sous-jacents
qui ne font pas dispersion à l'incertitude
qui participent des cohérences successives
sont le précurseur d'incertain-cohérent.
Les élémentaires déliés et sous-jacents
qui font dispersion à l'incertitude
qui ne participent pas des cohérences successives
sont le halo de cohérence.
 
Unique et mathématicienne
la fulgurance et la scintillence sont immédiateté l'une de l'autre
sentiments et apparus sont mes « vécus ».
Chaque vécu est un instant à la trame des instants.
Le champ des possibles
est non permanent
mais son extinction est non su
puisqu'il n'y a plus personne pour savoir
ainsi il n'est jamais incertain.
L'enchevêtré des métamorphoses
est non permanent
mais son extinction est non su
puisqu'il n'y a plus personne pour savoir
ainsi il n'est jamais incertain.
Le champs des possibles comme l’enchevêtré des métamorphoses sont certitudes.
Mon vécu est certitude, son extinction est non su.
Une visualisation remplie le champs des possibles
une page blanche luminescente
est une apparition possible parmi d'autres
elle est celle qui permet toutes les advenues.
Un sentiment est instant à l’enchevêtré des métamorphoses
un silence est une apparition possible parmi d'autres
il rend également probable toutes les advenues.
Là ou Aristote met les points d'un espace
comme préalable à tout regard
là je mets
les scintillences d'un champs des possibles
immédiateté
de fulgurances à l’enchevêtré des métamorphoses
comme préalable à toute science.